Saut en parachute : les infos à ne pas rater

Bienvenue sur « Camps Parachutistes », le portail des parachutistes passionnés, civils et militaires. Ici, vous trouverez un lot de ressources concernant le parachutisme : un peu d’histoire du parachutisme, des infos sur les drop zones en France, sur le parachutisme sportif, et bien sûr, sur les commandos parachutistes.

Le parachutisme : un art de vivre

Le saut en parachute, c’est tout un état d’esprit et une communauté de passionnés. Le premier saut en parachute a d’ailleurs été réalisé assez tôt depuis la nacelle d’une montgolfière le 22 octobre 1797 par André Jacques Garnerin. A cette époque, il fallait déjà être un peu fou pour s’envoler dans les airs, et même s’il avait fait un essai avec un chien, ce pionnier restera dans les annales pour être le premier parachutiste de l’Histoire.

Son parachute était constitué d’une toile liée à la nacelle de la montgolfière. Une fois dans le ciel, il coupa les cordes qui reliaient le ballon à la nacelle, et celle-ci se mit à chuter uniquement freinée par le morceau de toile. Il faudra attendre la fin du 19^ème siècle et le début du vingtième pour que le parachute ressemble un peu plus à celui que l’on connaît actuellement. Tom Baldwin remplace en effet la nacelle par un harnais en 1887 et Charles Broadwick a l’idée de plier la toile dans un sac à dos en 1908. En 1912, le premier saut en parachute à partir d’un avion est réalisé.

Durant la première guerre mondiale, les parachutes équipent les avions et sauvent la vie de nombreux pilotes. Le parachutisme militaire ne se développe que lors de la secondes guerre mondiale durant laquelle des avions gros porteurs larguent des paras lors d’opérations d’envergure aussi bien du côté allemand que du côté allié.

Par la suite, le parachutisme devient peu à peu un loisir. Mais il faut attendre les années 1980 avec le développement des sauts en tandem pour que le grand public y ait véritablement accès. Il faut d’ailleurs préciser que contrairement aux parachutes des militaires qui sont hémisphériques, les parachutes utilisés dans le cadre des loisirs sont en fait des ailes rectangulaires qui permettent un atterrissage en douceur.

Les plus belles drop zones

La France a la chance de compter de nombreuses drop zones (en français : zones de saut) où on peut pratiquer le parachutisme et s’offrir un saut en parachute pas cher. Ce sont souvent de petits aérodromes qui concentrent tout un tas d’activités et de loisirs aériens comme les baptêmes en hélicoptères, en avion et en ULM de toutes sortes. La drop zone la plus connue est sans doute celle de l’aérodrome de Gap – Tallard qui offre de superbes panoramas au-dessus des Alpes. Ce spot est l’un des plus fréquentés du pays.

Il faut aussi parler de drop zones exceptionnelles qui jalonnent les contrées françaises et leurs magnifiques paysages comme celle de l’aérodrome de Granville d’où l’on peut décoller pour un saut parachute mont saint michel, celle de l’aérodrome de La Baule-Escoublac qui permet d’avoir une superbe vue sur l’Océan, ou encore celle de l’aérodrome de Quiberon dans le Morbihan en Bretagne qui permet de profiter pleinement de la presqu’île de Quiberon.

En ce qui concerne la région parisienne, il est bien entendu interdit de sauter au-dessus de la capitale. Seuls les parachutistes militaires ont ce privilège lors du 14 juillet pour atterrir sur les Champs-Elysées devant le Président de la République. Les parachutistes parisiens doivent donc se rendre dans l’un des 3 aérodromes les plus proches de la ville lumière : celui de Brienne-le-Château près de Troyes dans l’Aube, celui de Péronne près de Saint-Quentin dans le Nord ou encore celui de Montargis – Vimory qui est sans doute le plus proche à seulement 1h15 de la capitale.

Le parachutisme sportif

Le parachutisme est également un sport aérien très prisé qui dépend en France de la FFP (Fédération Française de Parachutisme). Il regroupe plusieurs disciplines qui appartiennent chacune à 2 grands groupes : les disciplines en chute libre et les disciplines sous voile. En chute libre, on peut pratiquer le freestyle où il s’agit de faire les plus belles figures en un temps forcément limité par la durée de la chute, la voltige dans laquelle les figures sont imposées (deux tours alternés et un salto arrière répétés deux fois), ou encore le vol relatif où il s’agit de produire des figures en équipes de 2 à 8 parachutistes. Dans toutes les disciplines de chute libre, la vidéo joue un rôle fondamental pour les arbitres qui doivent juger de la prestation des différents concurrents. D’ailleurs, dans le vol relatif, les équipes disposent chacune d’un vidéoman, et le film réalisé lors du saut en parachute fait partie de la notation du jury.

Plusieurs catégories s’intéressent également au vol sous voile, c’est-à-dire lorsque le parachute est ouvert. Il y a bien entendu des épreuves de précision à l’atterrissage où le concurrent doit atteindre le centre d’une cible tracée au sol, mais aussi des épreuves de pilotage sous voile où on prend en compte la vitesse au ras du sol, ainsi que la distance parcourue à l’horizontale une fois une arche (montée pour l’occasion) franchie. L’un de nos plus grands champions dans cette discipline est sans doute Cédric Veiga Rios qui détient le record du monde.

Enfin, il serait dommage de ne pas parler des nouvelles façons de sauter extrêmes. Certains sportifs recherchent en effet encore plus d’adrénaline et une accélération toujours plus forte de leur rythme cardiaque. Ils sautent alors équipés d’une wingsuit qui est une combinaison les faisant ressembler à une chauve-souris et qui permet de se diriger relativement dans les airs. D’autres pratiquent le base jump qui consiste à sauter en parachute depuis un point élevé comme une montagne, un pont ou un building. Ces accros à l’adrénaline ne déclenchent leur parachute qu’au dernier moment, et font souvent filmer leurs exploits qu’on voit alors sur internet.

Les commandos parachutistes : l’élite de la nation

Les parachutistes militaires ont une unité d’élite : le GCP (Groupement des Commandos Parachutistes). Ces chuteurs opérationnels d’exception aussi appelés ops dans le langage militaire font partie des meilleurs parachutistes du pays. Ils effectuent des opérations délicates au sein de leur régiment souvent en amont des stratégies militaires plus classiques et peuvent aussi bien faire de l’infiltration que de mener des actions violentes rapides et violentes.

Globalement, les troupes aéroportées ont une place importante dans le dispositif militaire français (et dans celui des autres pays occidentaux développés). Les forces spéciales notamment maîtrisent parfaitement les techniques du parachutisme. Ces paras suivent une formation intense sur le plan physique, psychologique et militaire. Ils enchaînent les missions difficiles dans tous les pays du monde et particulièrement dans les zones de conflits en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient.

Il existe une véritable solidarité entre soldats et pour la conservation de la mémoire militaire. Il ne faut pas pleurer pour ce qui n’est plus, mais être heureux pour ce qui a été. Telle est leur devise. Un conseil que devraient suivre également les parachutistes civils tant il est empli de bon sens et de sagesse.